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La classification AAP/EFP 2018 des maladies parodontales et péri‑implantaires

Numéro du cours: 610

Parodontite associée aux maladies systémiques

Cette catégorie est principalement composée de maladies systémiques peu communes, telles que le syndrome de Papillon-Lefèvre, le déficit d’adhésion des leucocytes, etc., qui modifient suffisamment la réponse de l’hôte pour avoir un effet majeur sur l’évolution de la maladie parodontale. Le diagnostic primaire de ces affections parodontales doit être classé dans la catégorie des maladies systémiques sur la base de la Classification internationale des maladies (CIM) de l’Organisation mondiale de la santé.5 Il est intéressant de noter qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour inclure dans cette catégorie la parodontite observée chez un patient souffrant de diabète mal contrôlé. Au contraire, puisque le diabète est reconnu comme l’un des deux facteurs de risque de maladie parodontale actuellement identifiés et fondés sur des preuves, sa présence est prise en compte dans la « gradation » des cas de parodontite. Dans la nouvelle classification, vous trouverez les manifestations parodontales des maladies et affections systémiques sous la 3e catégorie de classification intitulée « Autres affections concernant le parodonte ».

Compte tenu de la nature approfondie et de la liste exhaustive des conditions et des catégories pour cette partie de la classification, elle n’a pas été incluse dans ce cours. Pour plus d’informations concernant cette catégorie, la lecture de « Periodontal manifestations of systemic diseases and developmental and acquired conditions: Consensus Report of Workgroup 3 of the 2017 World Workshop on the Classification of Periodontal and Peri-implant Diseases and Conditions » par Jepsen et coll.18 est fortement recommandée.

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